Selon une étude du site économique et financier américain 24/7 Wall st, la pharmacie est, aux États-Unis, le secteur qui rémunère le mieux les femmes, devant les métiers du droit, de l'informatique et la médecine.
Parmi 25 professions étudiées par le site économique et financier américain 24/7 Wall st, les pharmaciennes remportent le palmarès des salariées les mieux payées des États-Unis. Selon ces données extraites des statistiques du département du Travail des États-Unis, cette profession, dominée à 62,7 % par des femmes, échappe dans une certaine mesure à la dévaluation des salaires. Les pharmaciennes perçoivent en effet 98 280 dollars par an (86 664 euros), soit 83,2 % du salaire annuel de leurs confrères.
Ce fossé est moins important que la moyenne des 25 professions les plus en vue, où la différence de salaires est en moyenne de 20 %. C’est le cas des juristes par exemple, les femmes les mieux payées après les pharmaciennes. Les femmes médecins et les chirurgiennes sont, quant à elles, moins bien loties que les pharmaciennes puisqu'elles n’arrivent qu’au cinquième rang des professions les mieux rémunérées avec 87 204 dollars par an (76 888 euros). Un salaire moyen qui reste inférieur de 33,3 % à celui de leurs collègues masculins.
En revanche, les kinés sont celles qui subissent le moins les inégalités hommes femmes. Se plaçant au neuvième rang du palmarès, elles touchent 72 124 dollars (63 592 euros) par an, soit 1,6 % de moins que leurs confrères.
À noter qu’en France, depuis le 1er mars, les entreprises de plus de mille salariés sont obligées de publier leur score dans le domaine de l’égalité salariale hommes femmes. Il repose sur l’index de l’égalité au travail qui comprend à la fois l’écart de rémunération, la répartition des augmentations et des promotions, le taux de salariées ayant bénéficié d’une augmentation au retour d’un congé maternité, ainsi que la part des postes occupées par des femmes parmi les dix plus hautes rémunérations.
Cette mesure gouvernementale qui vise à supprimer toute inégalité au travail d’ici à 2022 ne concerne pas les PME. Les entreprises de moins de vingt salariés sont cependant dans l’obligation de porter à la connaissance de toute personne ayant accès à ses locaux les textes relatifs à l'égalité salariale entre les hommes et les femmes et les règles applicables en matière d'égalité de rémunération entre salariés des deux sexes.
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