Philippe Gaertner (président de la FSPF) : « Les pharmaciens vivent une situation qui se dégrade beaucoup en comparaison des autres professionnels de santé. Il ne faut pas, demain, que la rémunération des pharmaciens devienne trop dépendante des achats. »
Michel Caillaud (UNPF) : « La qualité des achats fait partie de l’exercice officinal. À cet égard, il faut éviter d’opposer un exercice professionnel des officines entre elles. La mise en place des honoraires ne résoudra pas la perte de marge des officines, puisqu’elle se fera à périmètre constant de dépenses pour l’assurance-maladie. »
Gilles Bonnefond (président de l’USPO) : « Les pharmaciens doivent pouvoir conserver des marges de manœuvre pour leurs achats. »
Xavier-Charles Nicolas (pharmacien et élu en Eure-et-Loir) : « La rémunération du pharmacien n’a rien à voir avec son pouvoir d’achat. Le revenu fiscal est un revenu théorique, car il faut tenir compte également des remboursements de son investissement. »
Pascal Louis (président du Collectif national des groupements de pharmaciens) : « Nous sommes très favorables à une nouvelle rémunération du pharmacien, notamment pour tout ce qui concerne l’accompagnement des patients. En revanche, une rémunération totalement déconnectée du prix du médicament nous inquiète. »
Hubert Olivier (président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique et président du directoire de l’OCP) : « Les quatre prochains mois devraient voir une baisse du marché des médicaments remboursables, et nous pressentons que l’année 2013 sera mauvaise. Les répartiteurs sont inquiets de l’évolution de la situation des officines. Et les répartiteurs eux-mêmes risquent de souffrir de cette situation. »
Bernard Charles (Laboratoires Pierre Fabre) : « En termes de marge, les pharmacies de tous les pays européens connaissent une baisse. À mon sens, la réserve de marge des pharmacies françaises se situe surtout dans le non-remboursable, la médication familiale et la parapharmacie. »
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