À ce jour, 8 logiciels de gestion d’officine (LGO) sont référencés « Ségur du numérique ». 95 % des officines utilisent ces LGO et sont donc éligibles à la prise en charge par l’État pour commander la mise à jour Ségur de leur LGO.
« 95 % des officines sont éligibles à la prise en charge par l’État pour commander la mise à jour de leur logiciel de gestion d'officine (LGO), après le référencement de la majorité des LGO », se félicite l’Agence du numérique en santé (ANS) dans un communiqué. À l’heure actuelle, 8 LGO ont en effet vu leur conformité « Ségur du numérique » attestée :
- ID (ex LGPI, éditeur Equasens)
- Winpharma 9.8 (éditeur Everys)
- Leo 2.0 et 1.8 (éditeur CERP Rouen)
- Pharmaland 12.580 (éditeur La source informatique)
- Visiopharm 4.3 (éditeur Visiopharm SARL)
- Smart RX FES 4.0 (éditeur Smart RX)
- ActiPharm 1.33 (éditeur MSI 2 000)
- PharmaVitale 2.2 (éditeur CEPI)
Pour bénéficier de la prise en charge par l'Était de la mise à jour Ségur du LGO, le ministère de la Santé rappelle que les titulaires doivent commander auprès de leur éditeur de logiciel la version référencée de leur LGO avant le 15 mars 2023 à 14 heures Au-delà de cette échéance, les pharmaciens ne pourront plus bénéficier de la prise en charge financière de l'Était et devront contractualiser directement aux conditions de leur éditeur.
Les LGO qui ne seront pas référencés Ségur à cette date pourront obtenir le label dans quelques semaines, à la réouverture du guichet de référencement le 22 mars. Mais ce sera trop tard pour bénéficier de la prise en charge financière par l'État, qui s'arrête donc le 15 mars. En revanche, cette réouverture du guichet permettra aux officines clientes de prétendre aux ROSP de l’assurance-maladie basées sur le critère d’équipement du module Ségur.
L’ambition du Ségur du numérique en santé est de généraliser l’échange et le partage sécurisé des données de santé entre professionnels de santé et avec les patients via Mon espace santé. Ainsi, avec un LGO référencé, les pharmaciens pourront envoyer des notes de vaccinations, des comptes rendus d’entretiens pharmaceutiques et des bilans partagés de médication vers les dossiers des patients au sein de Mon espace santé.
En mars 2023 commencera une seconde vague de travaux visant à étoffer les capacités des LGO référencés, pour que les pharmaciens puissent consulter les documents du patient placés dans le DMP directement depuis le LGO. Elle vise aussi à doter chaque pharmacien et chaque préparateur d’une identité numérique avec un numéro RPPS.
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