La 12e édition de la Semaine nationale de la prévention du diabète commence aujourd’hui. Soutenu par le ministère de la Santé et l’assurance-maladie, l’événement place le pharmacien en première ligne pour repérer et dépister les personnes à risque, et les orienter le cas échéant vers le professionnel de santé adapté.
Cette année, la campagne de la Fédération française des diabétiques (FFD) met en avant le rôle bénéfique de l’activité physique dans la prévention du diabète. En effet, la pratique d’une activité physique régulière, même à faible intensité, permet de réduire de 30 à 50 % la survenue d’un diabète de type 2. Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) invitent l’ensemble des confrères à participer activement à la Semaine nationale de prévention du diabète.
4 millions de personnes sont traitées en France pour un diabète, auxquelles « il faut ajouter entre 500 000 et 800 000 individus qui ignorent leur maladie », rappelle la FSPF. Or le repérage des personnes à risque de développer une maladie métabolique est réalisé en grande partie par le généraliste, ce qui ne permet pas de détecter la population à risque qui n’est pas suivie par un médecin. C’est dans ce cadre que le pharmacien d’officine prend toute sa place dans les missions de prévention et de dépistage. En pratique, pendant toute la semaine, les officinaux sont invités à repérer les personnes à risque de diabète de type 2 qui se rendent dans les pharmacies en les encourageant à compléter avec eux le questionnaire de test de risque Findrisc (Finnish diabetes risk score) sur le site de la campagne (www.contrelediabete.fr).
« Ce test, recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS), ne constitue en aucun cas un diagnostic (mais) une estimation du risque. Dans le cadre des campagnes de prévention du diabète, les pharmaciens d’officine sont autorisés à réaliser des tests capillaires d’évaluation de la glycémie pour dépister des glycémies anormales », rappelle la FSPF. Sur ce point, l’USPO renouvelle sa demande aux pouvoirs publics « d’autoriser et de rémunérer le dépistage du diabète tout au long de l’année en officine », et non pas uniquement lors des campagnes de prévention. Le syndicat propose également à l’assurance-maladie de travailler sur des entretiens pharmaceutiques pour accompagner les patients diabétiques dans le bon usage de leur traitement.
À noter que la FFD et le Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm) mettent à disposition, sur leurs sites respectifs, les documents dédiés à la campagne (affiche et brochure).
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