Selon une enquête du site d’informations Medscape, 25 % des médecins détiennent une activité annexe rémunérée, pour 44 % des cas en lien avec le domaine médical.
Une activité rémunérée complémentaire à leur pratique professionnelle est déclarée par 25 % des médecins, selon une enquête du site d’informations Medscape menée auprès de 1 175 médecins*. Ces médecins estiment à 6 heures le temps consacré chaque semaine à ces tâches supplémentaires qu’ils assurent depuis 14 ans en moyenne, soit 15 % du temps total dédié à leurs activités professionnelles.
Dans près d’un tiers des cas, ces praticiens souhaitent utiliser ou développer leurs compétences. Il est vrai que 44 % d’entre eux exercent alors une activité supplémentaire en lien avec le domaine médical. Gardes, astreintes, interventions dans un établissement EHPAD arrivent en pole positions, suivies par les conférences données lors de congrès médicaux. Mais le Covid a également permis de dégager une manne nouvelle. 14 % des médecins déclarant une activité annexe se sont ainsi engagés dans la campagne de vaccination. De même, la télémédecine à laquelle s’adonnent désormais 7 % des répondants en dehors de leur pratique professionnelle principale.
Le complément de revenus est cité comme principale motivation pour 21 % de ces praticiens, les sommes perçues - toutes sources confondues - atteignant en moyenne 12 000 euros par an (7 000 euros en revenu médian). Toutefois, 56 % des médecins exercent une activité rémunérée étrangère au milieu médical : dans l’immobilier pour la plupart des cas, ou encore dans le consulting pour les plus âgés. Ils sont en effet 10 % à déclarer préparer une seconde carrière après leur départ à la retraite.
* Dont 23 % de généralistes, 10 % de psychiatres, 8 % d'anesthésistes, 7 % d'urgentistes, 5 % de cardiologues, 4 % de pédiatres et 4 % de gynécologues.
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