Selon un sondage réalisé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 80 % des pharmacies ont subi une baisse de leur activité depuis le début du mois d'avril.
Près de 3 500 officinaux ont répondu à cette consultation menée par le syndicat entre le 1er avril et le 12 mai. Un sondage dont l'objectif était de mesurer l'évolution de l'activité officinale ainsi que les difficultés d'organisation et de gestion du personnel en cette période d'épidémie. Sans surprise, 80 % des pharmaciens sondés ont subi une perte de leur activité au cours des dernières semaines. Pour l'ensemble du secteur, cette baisse s'élève à environ 20 % en moyenne, selon les chiffres de la FSPF. Sur l'échantillon qui a participé à l'enquête du syndicat, 10 % ont même vu leur activité baisser de plus de 30 %. Parmi les pharmaciens interrogés, 1 sur 5 environ a eu recours à l'activité partielle et 40 % ont été confrontés à un ou plusieurs arrêts de travail au sein de l'équipe officinale. La moitié des répondants a également été amenée à adapter ses horaires d'ouverture compte tenu de la situation.
Par ailleurs, 15 % des titulaires ont d'ores et déjà versé une prime d'activité à leurs salariés et 40 % se disent prêts à le faire, malgré les difficultés financières auxquelles sont confrontées de nombreuses pharmacies depuis le début de l'épidémie.
Enfin, 8,2 % des pharmaciens déclarent qu'un ou plusieurs membres de leur équipe ont été touchés par le Covid-19. Selon Philippe Besset, « ce taux se situe entre celui des médecins généralistes et celui de la population en général. C'est une raison de plus pour ne pas faiblir sur les mesures barrière, d'autant plus qu'on n'a pas terminé de gérer la pénurie de masques chirurgicaux », souligne le président de la FSPF.
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