Les pharmaciens pourront commander de nouveau, dès le 29 mars, des vaccins Covid destinés à être injectés en pharmacie. Livraison prévue à partir du 8 avril.
Du lundi 29 au mercredi 31 mars à 23 heures, les pharmaciens pourront de nouveau commander des vaccins AstraZeneca destinés à la vaccination de leurs patients en pharmacie. Les doses seront livrées à partir du jeudi 8 avril.
Alors que les quantités qui pourront être commandées par officine n’ont pas encore été annoncées, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) demande d’ores et déjà que les pharmaciens puissent disposer de 3 flacons. Quant aux vaccinations en cours, « cette semaine, 18 400 pharmaciens ont reçu jusqu’à 2 flacons de vaccin, ce qui a permis de vacciner, les 25 et 26 mars, 360 000 personnes », informe Philippe Besset.
Par ailleurs, la Haute Autorité de santé (HAS) prévoit des « approvisionnements conséquents en vaccins à partir du mois d’avril », ce qui justifie, selon l’instance, d’augmenter le nombre de vaccinateurs. Ainsi, dans un avis du 26 mars, la HAS préconise d’autoriser les vétérinaires et les dentistes à vacciner contre le Covid-19, cette recommandation devant encore être entérinée par le gouvernement. Les vétérinaires pourront vacciner le public uniquement dans les centres de vaccination et pas dans leur cabinet. Les dentistes, eux, pourront le faire aux deux endroits. D’autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement, comme les pharmaciens de laboratoires d’analyses médicales, ou encore certains professionnels retraités volontaires, dont les pharmaciens. Au total, « cela permettra à 252 000 professionnels supplémentaires de pouvoir injecter le vaccin contre le Covid-19 », a calculé la HAS.
Enfin, une nouveauté pour les infirmiers qui, en plus d’être déjà autorisés à injecter les vaccins anti-Covid, vont progressivement pouvoir les prescrire. Dans un premier temps, cette possibilité va être offerte « aux infirmiers intervenant dans le cadre d’équipes mobiles de vaccination » pour répondre à des besoins non couverts (personnes âgées, isolées, personnes détenues…), avant d’être élargie à l’ensemble des infirmiers (en centres de vaccination et en ville).
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