A la Une

Vers une facilitation de l’accès aux pharmacies de garde

Par
Publié le 06/07/2022

Crédit photo : GARO/PHANIE

Aujourd’hui, selon les départements, trois opérateurs permettent aux Français de connaître la pharmacie de garde, via un site Internet ou une application : Resogardes (80 % du territoire), Mon Pharmacien (Île-de-France) et Servigardes. L’assurance-maladie a souhaité se pencher sur cette problématique pour assurer une information gratuite, garantie et uniforme sur tout le territoire.

« Plusieurs scénarios sont envisagés. Le plus simple, même si cela demande des développements, est que le site de l’assurance-maladie ameli puisse aller chercher les informations sur les serveurs des opérateurs de façon à avoir une information actualisée jusqu’au dernier moment », relate Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Quel que soit le scénario qui sera retenu, cette facilitation de l’accès à l’information des pharmacies de garde devrait aboutir dans les mois qui viennent, peut-être à la fin de l’année selon l’USPO.

Mais en abordant ce sujet, l’assurance-maladie met le doigt sur des problématiques qu’elle ne soupçonnait pas, se félicite Philippe Besset. « Il y a une différence entre informer de la pharmacie de garde et permettre au patient de se mettre en relation avec ladite pharmacie. Si on vous indique que ma pharmacie est de garde et que vous venez directement, vous tomberez sur une pharmacie fermée. Il faut donc pouvoir entrer en contact avec le pharmacien, ce qui lève d’autres problématiques de régulation des appels et de sécurité que nous pointons depuis bien longtemps. » La FSPF espère donc que le travail mené pour faciliter l’information à la pharmacie de garde incite l’assurance-maladie à approfondir les autres items qui y sont liés. « Ce projet sur la facilitation de l’information concerne uniquement les gardes du dimanche en journée. Il devrait aboutir sans souci car, d’une part, les pharmaciens feront la régulation eux-mêmes, et d’autre part, les problèmes de sécurité se concentrent surtout sur les gardes de nuit », complète Philippe Besset.


Source : lequotidiendupharmacien.fr