« En novembre, on arrête ensemble » ou encore « Ici on soutient tous ceux qui ont décidé d’arrêter de fumer » font partie des slogans de la 9e édition du mois sans tabac. D’après les données issues du baromètre de Santé publique France, un quart des 18-75 ans déclaraient fumer quotidiennement en 2021 et 59 % d’entre eux souhaiteraient arrêter. Le nombre de fumeur est estimé à 15 millions, dont 12 millions de fumeurs quotidiens. Après une diminution entre 2014 et 2019, cette proportion est stable par rapport à l’année 2019.
Des outils disponibles sur le site du Cespharm
Les pharmaciens occupent une place importante dans le dispositif, via un rôle de conseil et d’accompagnement dans l’arrêt du tabac. À cette occasion, le Cespharm met différents outils à disposition des pharmaciens. Par ailleurs, les officines se verront, entre le 14 et le 27 octobre, proposer la visite d’un prestataire offrant l’apposition d’une vitrophanie aux dimensions adaptées à la taille de la vitrine. Par la même occasion, le prestataire pourra remettre des kits d’aide à l’arrêt du tabac à distribuer au public. Chaque pharmacie choisira le nombre de kit correspondant à ses besoins. Sont aussi mis à disposition par le Cespharm en format papier et numérique, les documents de la campagne : deux affiches, un flyer et quatre brochures, produits par Santé publique France, à destination du public. Une des brochures cible spécifiquement les adolescents. Deux outils pour la pratique professionnelle sont aussi disponibles en format numérique. Une fiche de suivi d’aide à l’arrêt du tabac, souvent utilisée par les tabacologues, destinée à être remise aux fumeurs débutant un sevrage tabagique et constituera un « tableau de bord » sur lequel s’appuyer durant sa démarche de sevrage. Une fiche pratique, pour conseiller et accompagner le pharmacien cette fois-ci, dans son rôle auprès des patients souhaitant dépasser leur addiction. Celle-ci inclut des éléments qui permettent au pharmacien de proposer à son patient une évaluation de sa dépendance, une stratégie d’aide à l’arrêt ou encore des exemples de l’attitude à tenir face à des situations ou questions concrètes.
Enfin, concernant les textes qui permettraient l’expérimentation par les pharmaciens de la prescription des substituts nicotiniques, évoqués il y a plusieurs années déjà dans un PLFSS, la direction de la sécurité sociale (DSS) indique que « les travaux sont en cours entre la DSS, la direction générale de la santé (DGS) et la CNAM, à la fois sur le cahier des charges et sur le projet de décret, avec un objectif de publication des textes avant le prochain Mois sans tabac, donc le 1er novembre 2024 ». Un délai qui semble toutefois bien court. À suivre.
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