Selon le dernier bilan du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le risque d'allergie est élevé dans la majorité du pays, et notamment dans le Sud. En cause, un anticyclone, mais aussi la douceur hivernale.
« Les quantités de pollens émises par les arbres sont en augmentation en raison d'un anticyclone qui est solidement installé sur la France, avec la douceur qui s’affirme de plus en plus en journée et des températures maximales qui sont proches des valeurs moyennes pour un mois de mars, voire un mois d’avril », annonce le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) sur son bulletin du 17 février.
Le RNSA met à disposition une carte interactive de la France, qui répertorie les niveaux de pollens allergisants par département. Le RNSA alerte en particulier sur trois variétés de pollens : celles de l'aulne, du noisetier et du cyprès (Cupressaceae). Ce dernier est d'autant plus dangereux qu’il est dans sa période de pic de diffusion. Prise séparément, la présence de ces trois types de pollens n’est pas si inquiétante. Mais le trio réuni, c’est « un cocktail explosif », explique un membre du RNSA. Le risque d'allergie est ainsi particulièrement élevé dans le Sud-Ouest, où les trois pollens sont présents en grande quantité. La quasi-totalité des départements du sud de la France sont d'ailleurs classés rouge pour les risques liés aux allergies.
Le réseau appelle donc à la prudence : « Personne ne sera épargné par les pollens en cette fin de mois de février (...), il n’y aura pas de répit pour les allergiques. »
Les symptômes sont bien connus : inflammation au niveau des yeux (conjonctivite), du nez (rhinite), toux, fatigue…
Les recommandations aux personnes allergiques, qui représentent 25 % de la population française, restent les mêmes : se rincer les cheveux le soir, favoriser l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil, éviter de faire sécher le linge à l’extérieur et rouler en voiture avec les fenêtres fermées.
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Christelle Degrelle