Depuis le début de l'été, 26 cas autochtones de dengue ont été détectés en métropole et d'autres cas sont probables dans les semaines à venir, selon la direction générale de la santé (DGS).
Depuis le mois de juillet, 26 cas autochtones de dengue ont été recensés en métropole, correspondant à 5 épisodes de transmission dont 3 foyers importants en régions PACA et Occitanie, signale la direction générale de la santé (DGS). Ces données traduisent une augmentation des cas autochtones de dengue détectés en métropole. « La survenue d’épisodes dans des départements jusque-là épargnés, comme les Pyrénées-Orientales, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées, ainsi que leur taille (notamment celle des cas groupés dans les Alpes-Maritimes et le Var), témoignent d’une augmentation du risque de dengue en métropole, mais aussi de chikungunya et Zika, également transmis par le moustique tigre », avance la DGS.
Pour l’instance sanitaire, d’autres cas ou foyers sont probables dans les semaines à venir sur le territoire métropolitain. Cette situation est attendue pour diverses raisons. Tout d’abord, en raison de « l’extension sur le territoire et les fortes densités du moustique vecteur Aedes albopictus ». Ensuite avec « la reprise des voyages et le retour des voyageurs de zone d’endémie ». Enfin, en raison des « conditions climatiques actuelles favorables à la multiplication des moustiques avec chaleur et pluies ».
La DGS rappelle que le signalement aux ARS de la dengue, ainsi que du chikungunya et du Zika, est obligatoire (formulaires Cerfa de déclaration obligatoire), et doit être réalisé au plus tôt afin que soient rapidement mises en œuvre les mesures de prévention (en particulier les actions de démoustication) et les investigations nécessaires.
La prévention de la dengue repose avant tout sur des actions de lutte antivectorielle, aux niveaux particulier et collectif. Les malades doivent impérativement s’isoler des moustiques durant leur phase de virémie, qui dure une dizaine de jours. Il est conseillé de porter des vêtements couvrants et amples, d’utiliser un répulsif cutané, de mettre en place des moustiquaires sur les ouvertures (portes et fenêtres) et d’utiliser des diffuseurs électriques à l’intérieur des habitations.
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Christelle Degrelle