L'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), en partenariat avec ses homologues Suisse, Slovène et Tchèque, publie aujourd'hui 24 recommandations pour une meilleure lutte contre l'antibiorésistance.
Parce que l'antibiorésistance n'a pas de frontières, les actions menées au niveau européen seront plus efficaces pour lutter contre le fléau. Tel est le credo de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) qui, en collaboration avec les étudiants en médecine (ANEMF) et médecine générale (ISNAR-MG), publie aujourd’hui le fruit de son travail sur l’antibiorésistance avec ses voisins européens. Les étudiants en pharmacie de Suisse (ASEP), de Slovénie (SSSFD) et de République tchèque (CzPSA) ont en effet enrichi cette contribution qui s'articule en deux volets et décline un total de 24 propositions à destination des États membres et des institutions européennes.
L’impact de la production pharmaceutique sur l’environnement, les bonnes pratiques de prescription d’antibiotiques, la sensibilisation à large échelle sur la question de l'antibiorésistance, la formation et enfin l’investissement dans l’innovation, y sont largement abordés.
« La pandémie de Covid-19 a notamment été un élément révélateur de l’importance de cette anticipation des risques sanitaires, de leurs conséquences, et la place primordiale de l’Europe dans sa planification, estime l'ANEPF qui se réjouit d'avoir pu, au cours des échanges avec les étudiants des voisins européens, comparer les systèmes de santé, et s'inspirer de chacun pour améliorer les pratiques au niveau national ».
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