C'est un tout petit signe, un clignement de paupière, qui lève un peu le voile sur le véritable état de conscience de patients en état végétatif.
Une étude, publiée dans la revue « Brain » établit la valeur diagnostique d'un nouveau signe clinique chez des patients dits « non communicants », en « état végétatif », ou en « état de conscience minimale ». Comme un clin d'œil de la conscience endormie. Chez les plus actifs cérébralement, la réponse réflexe de sursaut à un bruit répété - clignement des paupières - finit par disparaître. Le phénomène d'habituation intervient. Au contraire, un sursaut au bruit inépuisable est observé chez ceux dont l'activité cérébrale et cognitive se révèle la plus pauvre. « Ce nouveau signe clinique, facile à rechercher au lit du malade, permet de prédire une amélioration de leur état de conscience au long des mois », expliquent les auteurs de l'étude. Désormais, observer les progrès, même modestes, d'un patient en état végétatif pourra (presque) se faire en un claquement de doigts.
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Christelle Degrelle