L’arrêt de la circulation sanguine qui survient après la mort entraîne l’arrêt de l’activité cérébrale en quelques minutes.
Mais tout ne s’arrête pas… C’est ce que viennent de démontrer Jeffrey Loeb et ses collègues de l’université de l’Illinois à Chicago. À partir de tissus cérébraux prélevés sur des épileptiques opérés, ils ont analysé l’activité des gènes pendant les heures qui suivent cette « mort par chirurgie ». Trois types de gènes ont été identifiés. Ceux qui résistent 24 heures (activité cellulaire basale), ceux qui se dégradent vite (activité cérébrale, pensée, mémoire) et un troisième type de gènes qui au contraire semblent comme réveillés par la mort… Ces « gènes zombies », comme les surnomme Jeffrey Loeb, sont spécifiques des cellules gliales qui jouent un rôle inflammatoire et dont le travail consiste à nettoyer les dégâts après des lésions cérébrales comme une privation d’oxygène ou un accident vasculaire cérébral. Se pensant capable de revenir du royaume des morts, l’organisme leurré mobiliserait ses cellules inflammatoires dans un ultime sursaut vital.
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