Le diagnostic est facile car les escarres surviennent toujours sur des points bien identifiés. Les zones sujettes à l’escarre sont majoritairement le sacrum et les talons (80 % des cas). D’autres zones peuvent être concernées, notamment les ischions (région fessière en position assis au fauteuil), les trochanders (région de la hanche en position couchée sur le côté), les coudes, les rotules, les malléoles, les omoplates et l’occiput (arrière de la tête). Il existe aussi des escarres au contact des différentes sondes : ailes du nez, plis fessiers, méat urétral. Les escarres peuvent se compliquer de surinfection : abcès profond, fistules, ostéite, ostéoarthrite, septicémie.
Comment repérer les signes cutanés prémonitoires d’une escarre ?
L’apparition d’une rougeur persistante sur la zone d’appui est le premier signe d’escarre. Il convient alors de palper légèrement la peau pour évaluer sa souplesse, ainsi qu’une éventuelle réaction douloureuse. Si en appliquant une légère pression avec le doigt sur la rougeur une marque blanche apparaît et se recolore, il n’y pas d’escarre en formation. En revanche, si la peau reste rouge, une escarre est en train de se former (stade1).
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