Un peu de physiopathologie

Publié le 17/01/2013

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L’hiver, une saison propice aux virus respiratoires :

Les températures basses et l’inhalation d’air froid entraînent un refroidissement des muqueuses respiratoires. Ce phénomène provoque une diminution des capacités de défense mécanique et immunologique des voies respiratoires. En outre, le mode de vie adopté pendant la saison froide (rassemblement de la population dans des espaces confinés) augmente le risque d’exposition aux virus respiratoires et favorise la transmission des agents pathogènes.

Le rhume :

La transmission interhumaine se fait par inhalation de microgouttelettes aériennes ou par contact avec un objet contaminé. L’incubation dure entre trois et quatre jours. La contamination des fosses nasales par les rhinovirus entraîne une inflammation de la muqueuse nasale et une augmentation de la sécrétion nasale. Les symptômes disparaissent en cinq jours.

La grippe :

Le virus de la grippe est un virus respiratoire. Les virus grippaux humains atteignent les voies respiratoires hautes, où ils reconnaissent, grâce à leur hémagglutinine de surface, les acides sialiques présents sur les cellules de l’organisme. Ils pénètrent par invagination et libèrent leur ARN. La neuraminidase intervient dans le processus de libération des virions. L’incubation est brève, entre un et cinq jours. D’un point de vue clinique, la grippe se traduit par une fièvre d’emblée élevée, entre 39 et 40 °C évoluant sur une période de cinq jours. La courbe de température est caractéristique, avec une forme en « V » ; la fièvre régresse vers le troisième ou quatrième jour avant de remonter le cinquième jour. La persistance de la fièvre au-delà de cinq jours est un signe de surinfection. Les autres symptômes (douleurs musculaires et articulaires, toux) peuvent persister pendant huit jours, et la fatigue pendant plusieurs semaines.