« Nous avons assisté à une réunion avec l’agence du médicament, qui a confirmé que les ruptures d’approvisionnement n’étaient pas de notre fait, indique Laurent Cuiry. Seulement 5 % d’entre elles nous seraient imputables, contre 95 % imputables aux laboratoires et aux transports. » Par ailleurs, il insiste sur le rôle « tampon » des grossistes. « 15 % des commandes que nous passons ne sont pas servies, alors que le pharmacien ne ressent que 5 % de ces manques. Notre stock permet d’absorber une partie des ruptures. Le problème n’est donc pas chez le répartiteur. » Pour Laurent Cuiry, le décret sur les ruptures d’approvisionnement « n’a rien apporté ». Comme le propose la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), il souhaite la mise en place de stocks régionaux de sécurité afin de bénéficier d’une disponibilité immédiate des produits en cas d’urgence, et la mise en place d’une commission sur les ruptures d’approvisionnement. L’Agence du médicament n’a pas encore donné son avis sur ces propositions.
Seulement 5 % des ruptures de stock imputables à la répartition
Publié le 25/03/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2993
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