À l’issue de 24 rencontres et séminaires organisés à travers le monde, la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) s’est engagée à promouvoir 17 mesures concrètes pour développer la vaccination officinale au niveau planétaire, tout en tenant compte des particularités et des besoins propres à chaque région du monde.
Pour la directrice exécutive de la FIP, la Britannique Catherine Duggan, « les pharmaciens disposent des compétences qui leur permettent d’assurer une vaccination efficace à toutes les catégories de populations et de manière équitable. Leur rôle est indispensable pour réduire le poids des maladies évitables par les vaccins, mais aussi pour lutter contre les nouvelles maladies émergentes ». Lors du « sommet » organisé le 17 décembre dernier pour présenter ces engagements*, de nombreux pharmaciens ont souligné que « l’on ne vaincra pas le Covid-19 sans la généralisation de la vaccination officinale ».
Parmi les mesures adoptées, la FIP invite les pharmaciens et les autorités sanitaires de leurs pays respectifs à mieux motiver les personnes hésitantes ou sceptiques face aux vaccinations et à favoriser la mise en place de mesures permettant l’accès aux vaccins, en particulier chez les adultes.
Mais le développement vaccinal implique aussi des évolutions au sein de la profession elle-même, d’autant que la vaccination n’est pas encore enseignée à tous les pharmaciens dans le monde entier. Les pharmaciens devront mieux faire reconnaître leurs compétences vaccinales auprès des autres professionnels de santé et sensibiliser la société à la plus-value que représente la vaccination officinale pour les patients comme pour la qualité et l’économie des systèmes de santé.