Le neurologue grenoblois est le premier membre du gouvernement à pouvoir en bénéficier, selon les critères définis par la Haute Autorité de santé (HAS). « 270 000 doses ont été reçues samedi. On en attend 300 000 mercredi et encore des centaines de milliers de doses qui arriveront tout au long du mois de février. Le public cible est d'environ un million de personnes. J'espère qu'on pourra vacciner l'ensemble des soignants dans les 15 jours. À partir de maintenant, il va falloir que ça dépote », a-t-il affirmé.
« J'ai rien senti, vous avez été formidable ! », a lancé le ministre de la Santé à l'infirmière, après avoir rempli son formulaire et tendu sa carte Vitale.
À Melun, deux accueils sont organisés de façon distincte : l'un correspond au vaccin Pfizer/BioNTech, prévu pour les plus de 65 ans et les soignants de plus de 50 ans ; l'autre à celui d'AstraZeneca pour l’ensemble des professionnels de santé et du médico-social et les personnes de 50 à 64 ans, avec une priorité aux patients souffrant de comorbidités.
Recommandation
« Je reviendrai d'ici à 9 à 12 semaines » pour effectuer la deuxième injection, a indiqué le ministre. Avant de prendre congé, il a invité l'ensemble des soignants à se faire vacciner. « Je continue de recommander la vaccination par le vaccin d'AstraZeneca qui protège contre 99 % des virus qui circulent sur le territoire ».
Une déclaration qui intervient alors que le comité stratégique des experts en immunisation de l'OMS se réunissait ce lundi en visioconférence pour formuler des recommandations provisoires quant à l'utilisation de ce vaccin. « Une attention particulière sera donnée à la discussion sur l'utilisation du vaccin sur les adultes les plus âgés », précise l'agenda de l'OMS. Dimanche dernier, l'Afrique du Sud a suspendu le démarrage de son programme de vaccination contre le Covid-19 après une étude révélant une efficacité limitée contre le variant local du virus.