Traitement de la dyspepsie et du RGO

Poliprotect confirme une efficacité comparable à celle des IPP

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Publié le 25/01/2024
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Le dispositif médical 100 % naturel Poliprotect (NeoBianacid) a démontré sa non-infériorité versus Oméprazole dans le traitement du reflux gastro-œsophagien (RGO) non érosif et la dyspepsie fonctionnelle.

Les MPA améliorent les symptômes du RGO et de la dyspepsie lorsqu'ils sont ajoutés au traitement standard avec IPP

Les MPA améliorent les symptômes du RGO et de la dyspepsie lorsqu'ils sont ajoutés au traitement standard avec IPP
Crédit photo : BURGER/PHANIE

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), en bloquant la sécrétion acide, constituent le traitement de première intention recommandé pour le pyrosis et les douleurs et brûlures épigastriques. Il existe également des agents protecteurs de la muqueuse (MPA) qui renforcent la barrière muqueuse et protègent l'épithélium des composants luminaux acides et non acides. Les MPA améliorent les symptômes du RGO et de la dyspepsie lorsqu'ils sont ajoutés au traitement standard avec IPP mais à ce jour aucune étude contrôlée n'a évalué le bénéfice des MPA en monothérapie. Poliprotect est un complexe moléculaire breveté de polysaccharides issus d'aloe vera, malva sylvestris, althea officinalis associés à des minéraux naturels, une fraction flavonoïque de matricaria recutita et glycyrrhiza glabra.

Un effet bouclier et tampon

Malgré son mécanisme d'action plus large, il peut être considéré comme un MPA, il exerce un effet bouclier et tampon et renforce le rôle de défense de la muqueuse gastrique. Sa formulation réduit les brûlures et les douleurs sans sacrifier le processus physiologique de sécrétion acide. Le but de l'étude* était de tester l'efficacité clinique et la sécurité de Poliprotect vs Oméprazole à une dose standard (20 mg/jour). Dès le premier jour de traitement et au cours des différentes phases de l'étude, l'efficacité de la prise au besoin de Poliprotect s'est avérée non inférieure à celle d'Oméprazole et elle a permis de contrer l'aggravation prévisible des symptômes (effet rebond) suite à l'interruption du traitement avec l'IPP. Dans le groupe Poliprotect, il a été également observé que ni le microbiote intestinal ni la flore bactérienne buccale n'ont subi de changement contrairement au groupe IPP, et ce même groupe IPP a eu davantage recours à une thérapie de secours. La sécurité de Poliprotect a été soulignée par l'absence d'effets indésirables significatifs tout au long de la période de l'étude.

D'après un communiqué d'Aboca

* Étude d'intervention menée sur 275 patients dans 13 centres hospitaliers italiens entre octobre 2017 et septembre 2021 sous la responsabilité du Pr Enrico Stefano Corazziari


Source : lequotidiendupharmacien.fr