* À Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont, « Yves Klein, intime » ou l’influence de sa vie personnelle sur son art. Parents artistes, dont il se différencie en faisant des monochromes. Complice avec ses amis, Arman, Claude Pascal et Martial Raysse, dont il fera des moulages peints en plâtre (ils seront « les nouveaux réalistes » pour le critique d’art Pierre Restany). Judoka adepte de la performance avec ses « Anthropométries », empreintes de corps de femme peinte avec son fameux bleu IKB (International Klein Blue). Religieux avec sa trilogie monochrome bleu, or et rose, qui évoque la Trinité. Et les « Peintures de feu » au brûleur semblent être des allégories de la vie pour celui qui meurt d'une crise cardiaque à 34 ans en 1962. (Jusqu'au 26 mars, caumont-centredart.com)
* À Lyon, musée des Beaux-Arts, « Poussin et l'amour ». Après l’acquisition de « la Mort de Chioné » de Nicolas Poussin, le musée dévoile en une quarantaine d’œuvres un artiste sensuel, voire érotique, au-delà de son image de philosophe. Amour aussi bien créateur que destructeur, domination de l’Amour sur les hommes et les dieux, méditation sur sa puissance universelle et tragique. (Jusqu'au 5 mars, mba-lyon.fr)
* À Paris, au Centre Pompidou, rétrospective Christian Marclay. Né en 1955 aux États-Unis, cet artiste multimédia inspiré par la musique détourne le quotidien avec des collages et montages. Disques et leur pochette dans « Recycled Records », photos, peintures et vidéos, dont la dernière, « Doors », fait suite à « Téléphones » et « The Clock ». De courts extraits de films s’enchaînent avec des acteurs qui ouvrent et ferment des portes toutes différentes, poussées, tirées, qui ouvrent à droite ou à gauche, nous entraînent dans une architecture labyrinthique où les personnages se perdent et se retrouvent. (Jusqu'au 27 février, centrepompidou.fr)
* À Paris, au Mobilier national/Les Gobelins, « Avec Le chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960 ». Les décorateurs (André Arbus, Jules Leleu, Jean Pascaud, Gilbert Poillerat…) inventent le style Art déco avec tous les métiers d’art. Lignes épurées, nouveaux matériaux (parchemin, laque, galuchat, bois précieux) pour l’Élysée, les ministères, les ambassades (jusqu'au 29 janvier, mobiliernational.culture.gouv.fr). Un style qui rayonne lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels à Paris de 1925. À voir avec « Art déco France/Amérique du Nord » à la Cité de l'architecture (jusqu'au 6 mars, citedelarchitecture.fr).
* Au château de Chantilly, « Le duc d’Aumale et Chantilly, Photographies du XIXe siècle ». Héritier du domaine de Chantilly, le duc d'Aumale (1822-1897) s’intéresse à la photographie dès son invention en 1839 et en devient un grand collectionneur. L'exposition met en parallèle sa vie marquée par l’histoire du siècle et la reconstruction du château, détruit à la Révolution. (Jusqu'au 26 février, chateaudechantilly.fr)