L'Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) lance une campagne intitulée « Les faux médicaments, kézako ? ». Elle édicte 12 règles d'or pour reconnaître les faux médicaments vendus sur Internet.
Un médicament sur deux vendus sur Internet est une contrefaçon. Un fléau contre lequel s'attelle l'IRACM, alors qu'aujourd'hui un Français sur quatre se déclare prêt à acheter des médicaments sur la Toile. Les saisies des douanes françaises ne cessent d'augmenter, tout comme le nombre de sites illégaux de vente de médicaments. C'est pourquoi l'IRACM lance une grande campagne avec différents outils.
Il met en ligne un livret de 16 pages sur « Les Faux médicaments, késako ? » qui fait le point sur la contrefaçon de médicaments, en France et dans le monde, sur Internet et en voyage, et donne des conseils en cas de doute. Un second livret de 28 pages se consacre aux « 12 règles d'or, conseils avant d'acheter des médicaments sur Internet ». L'occasion de rappeler que, selon différentes enquêtes, moins d'une pharmacie sur vingt en ligne serait légale. L'IRACM recommande ainsi de s'informer sur la législation de son pays ou de celui du site sur lequel on passe commande, de vérifier la légalité du site consulté et la présence de labels d'authentification, de préférer un site localisé dans son pays de résidence, de bien observer le site, de tester le contact direct, etc. Douze règles rappelées sous la forme d'une infographie sur le site dédié à la campagne anti-contrefaçon, mais aussi dans une vidéo (voir ci-dessous).
Deux autres vidéos se penchent sur les risques de l'achat en ligne de médicaments et la face cachée des sites illégaux de vente en ligne. D'autres films de format court sont également disponibles ici.
Pour en savoir plus, toutes les informations sur la contrefaçon de médicaments se trouvent sur le site internet de l'IRACM, sur sa page Facebook et sur Twitter. Il est aussi possible de se former grâce au module d’e-learning de l'institut.