RAVI de ces deux journées d’échanges d’idées et de partages d’informations, Benoît Thiébaut ne peut s’empêcher de penser « à ceux qui ne tiendront pas commercialement jusqu’à ce que les premiers effets de la convention se fassent sentir ». Pour le président de l’Association de pharmacie rurale (APR), si les évolutions en cours vont dans le bon sens, elles arrivent tardivement pour un certain nombre de confrères, qui « n’auront pas le loisir d’expérimenter ces nouvelles méthodes de travail ». Pour lui, « quand une croix s’éteint c’est un échec collectif. Tant pour les malades que pour les élus, les caisses de Sécurité sociale, les titulaires et pour nous-mêmes, organisations professionnelles chargées de défendre les pharmacies ». Toujours inquiet face à la multiplication des pôles de santé et des maisons pluridisciplinaires, il insiste là encore sur « les oubliés du système, les petits, les sans-grade, ceux qui exercent dans un village isolé avec un dernier prescripteur, une population qui vieillit ou qui s’en va », qui n’entreront pas dans un pôle de santé et pour qui rien n’est prévu.
Benoît Thiébaut : « Quand une croix s’éteint, c’est un échec collectif »
Publié le 18/10/2012
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Benoît Thiébaut
Crédit photo : dr
M. M.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2953