À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, ce 11 avril, l’Association France Parkinson, exprime son mécontentement face à l’immobilisme et le mutisme des pouvoirs publics. L’association dénonce un manque de moyens financiers et humains pour la recherche, ainsi qu’une prise en charge insuffisante de la maladie. Un plan Parkinson 2011-2014 a pourtant été mis en place et a abouti en 2012 à la désignation de 24 centres experts régionaux pour accueillir les malades. Mais depuis, plus rien n’a été mis en œuvre. « À l’exception de ces centres, les engagements ont été très décevants », estime Bruno Favier, président de l’association France Parkinson, qui déplore également que « le Plan Recherche Parkinson, remis au gouvernement par la communauté scientifique en juillet dernier, soit resté lettre morte ». Pourtant, des défis majeurs restent à relever, notamment en ce qui concerne la compréhension des causes et de l’évolution de la pathologie. Car, avec le temps, « la maladie a tendance à se généraliser et à s’accompagner de symptômes qui ne sont plus dus au seul manque de dopamine dans le cerveau », évoque le Pr Philippe Damier, neurologue.
Journée de la maladie de Parkinson : l’inertie française dénoncée
Publié le 11/04/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr