À l'occasion de la 20e édition française de la journée mondiale anti-contrefaçon, ce mercredi 7 juin, l'Union des fabricants (UNIFAB) se mobilise contre les faux médicaments.
En tête du classement des plus grosses saisies réalisées sur les trois dernières années par la Douane française, avec plus de 2,5 millions de produits interceptés, le secteur du médicament est particulièrement touché par l'industrie du faux. Face à un système de distribution du médicament très encadré en France, les contrefacteurs attaquent le marché par le biais d'Internet. « La multiplication des offres d'achat de médicaments en ligne doit susciter chez le consommateur une vigilance accrue quant à l'authenticité des produits pharmaceutiques qu'il achète. Heureusement, les réseaux de distribution classiques sont épargnés par ces pratiques peu scrupuleuses grâce à la vigilance des pharmaciens », souligne Christian Peugeot, président de l'UNIFAB. Sont également mobilisés dans la lutte contre la contrefaçon de médicaments, les industries de santé, les pouvoirs publics, les douanes, les ONG, les plateformes d'e-commerce, etc. afin de renforcer la traçabilité des produits et d'en sécuriser la distribution.
Au-delà des risques pour la santé et la sécurité qui constituent la priorité absolue des entreprises du médicament, plus d'un milliard d'euros (3 % des ventes du secteur pharmaceutique) seraient perdus chaque année en France à cause de la contrefaçon, entraînant la perte de 37 000 emplois directs en Europe*.
*Selon le rapport de l'Observatoire européen des atteintes aux droits de propriété intellectuelle de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).