Charles Fauré, président du syndicat des pharmaciens des Bouches-du-Rhône, pointe du doigt les manques évidents du système bancaire vis-à-vis des officines. « Les banques laissent trop souvent tomber leurs petits clients, les pharmacies sont loin d’être les seules concernées, de très nombreuses PME en souffrent. C’est une plainte qui remonte beaucoup au syndicat. Les pharmaciens sont des notables et répugnent à avouer qu’ils sont en difficulté. Les banques leur font croire qu’ils sont peu nombreux à avoir de telles difficultés financières si bien que c’est vers nous que les confrères se retournent pour en parler. Nous sommes actuellement en train d’établir un état des lieux, en collaboration avec le conseil de l’Ordre, afin d’intervenir auprès des banques. »
Le difficile dialogue avec les banques
Publié le 02/11/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2699