Le shampooing à la camomille est le premier bébé Klorane, symbole des blondeurs de l’enfance et de celle des vacances. Sa texture miel et son parfum fleuri parlent de douceur, de bonheur, de lumière, d’éclat et d’émotions. En 1968, la révolte gronde, les pavés pleuvent, tandis que le shampooing Klorane à la quinine s’emploie à freiner la chute des cheveux. En 1969, Klorane fête son millionième flacon de shampooing à la camomille.
Les Laboratoires Pierre Fabre font leurs premiers pas à l’étranger, tandis qu’Armstrong pose le sien sur la lune. Dès lors le succès de la marque ne se démentira plus, ni avec les shampooings à la capucine, à l’ortie blanche, ni avec la gamme reflets au henné, au noyer ou à la centaurée. Les femmes adhèrent, les femmes adorent.
Après les événements de mai 1968, un vent de légèreté souffle dans l’air et c’est un geste résolument nouveau en cosmétique qui va asseoir la renommée de Klorane. « En cinq minutes… et sans avoir mouillé vos cheveux », promet la publicité. En 1977, le spray sec à l’ortie blanche fait l’effet d’une bombe. Rien n’arrêtera plus l’ascension de ce produit star.
À peine les années 1970 sont-elles enterrées que gronde la modernité toute puissante des années 1980. On ose tout avec plus ou moins de bonheur et de bon goût. C’est dans cette joyeuse agitation créative que Pierre Fabre continue de donner libre cours à son talent de galéniste. Sa dernière trouvaille ? Un lait végétal à émulsion lactescente. Le shampooing au Lait d’avoine dit bye bye aux bases lavantes agressives. Il inaugure une nouvelle génération de shampooings à usage fréquent pour la santé et la beauté des cheveux.
Après le tourbillon de la décennie 1980, les années 1990 marquent une année de transition. En 1994, la pivoine de Chine est la dernière née des créations Klorane, un shampooing tout en douceur qui répond aux besoins des cheveux irrités et agressés.
Un principe sacré : un produit, une plante
Les temps changent, les rythmes de vie s’accélèrent, la marque reste dans la course aux côtés des femmes toujours plus actives. Le groupe Pierre Fabre crée l’Institut Klorane qui ajoute une dimension altruiste et culturelle à l’activité de la marque. An 2000, finalement le bug tant redouté n’a pas eu lieu et une fois encore Klorane est en avance au rendez-vous.
En 40 ans, certaines références sont devenues des produits cultes dont on se transmet le secret de mère en fille. La caution scientifique du savoir-faire de la marque l’enracine dans l’univers pharmaceutique. Le geste capillaire se mue doucement en rituel, prendre soin de ses cheveux c’est prendre soin de soi. Klorane inaugure des programmes de soins spécifiques sur mesure. Le ton est donné.
Venu de Corse, le cédrat inaugure un soin capillaire poids plume pour dire adieu aux cheveux gras asphyxiés par la pollution. De l’écorce de la grenade du Maroc est extrait un actif qui prolonge la coloration capillaire deux fois plus longtemps. Le programme antichute consacre l’olivier et le pin maritime. Mais c’est la gamme nutritive au beurre de mangue qui va marquer la décennie et mettre à l’honneur le fruit de cet arbre sacré cultivé en Inde.
Au fil des ans, Klorane continue d’effeuiller les belles pages d’un herbier devenu planétaire, en respectant la Phytofilière dont l’intérêt est de préserver la biodiversité. Crème, baume, cire, masque ou huile viennent enrichir l’offre capillaire avec une palette de réponses ciblées. 2010 est déjà là. Le complexe survitaminé caféine et quinine offre une cure antichute, énergique et musclée, aux fibres capillaires dévitalisées et affaiblies.
L’année suivante, au cœur du désert, en plein Sahel, les botanistes du groupe exhument les vertus du dattier éponyme. Les amandes de ses fruits constituent un nouvel actif anti-casse qui relève le défi des cheveux secs et abîmés. Pour changer la vie des cheveux fins et leur insuffler du volume, les fibres de lin leur servent de tuteur de la racine jusqu’aux pointes. Une jolie gamme bleue à l’élégance tout aérienne.
2016, Klorane a 50 ans. Les bonnes fées de sa naissance, pleines de malice, lui soufflent l’idée d’une gamme anti-âge à l’extrait essentiel d’olivier pour une nouvelle jeunesse capillaire. Un beau cadeau d’anniversaire, un joli clin d’œil, et un bel au revoir à son Pygmalion qui inventa pour elle « la botanique de précision » et fait d’elle la grande dame de la dermocosmétique.
D’après une conférence de presse de Klorane.