Réunie en congrès à Clermont-Ferrand, l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) fête ce week-end ses 50 ans. Un événement exceptionnel qui méritait bien une édition exceptionnelle ! Aussi, à l'occasion de ce jubilé, le « Quotidien du pharmacien » a décidé de confier les manettes du journal aux pharmaciens de demain. Et cela donne une édition… jubilatoire !
Nourrissant leur réflexion avec les outils de l'enquête et de l'information, Robin Ignasiak et son bureau ont en effet joué à fond le rôle qui leur était confié et se sont pliés consciencieusement aux contraintes du bouclage et de la production journalistique. Rédacteur en chef d'un jour, le président de l'ANEPF s'est aussi prêté au jeu de l'interview croisée. Ses réponses, combinées à celles du Pr Daniel Vion, président-fondateur de l'ANEPF en 1968, forment un vibrant plaidoyer pour l'engagement associatif. Elles permettent aussi d'éprouver la solidité du fil qui les lie. Il y a 50 ans, comme aujourd'hui, l'indépendance du pharmacien, ses compétences de professionnel de santé et sa disponibilité de chaque jour restent les priorités de l'association.
En pratique, les représentants des 24 UFR en pharmacie de France ont largement participé au choix des sujets, et même à la rédaction de plusieurs articles de ce numéro pas tout à fait comme les autres. Les obligations convertibles en action (OCA) séduisent et inquiètent les futurs pharmaciens ? Pour qu'ils y voient plus clair, nous y avons consacré notre « manchette ». Les étudiants observent d'un œil curieux la livraison à domicile des médicaments, une pratique qui fait flores dans le monde très fécond des start-up ? Notre enquête très complète sur le sujet (en page 16) devrait les éclairer.
Une précision, pour finir. Si nous avons réalisé ce numéro main dans la main avec les étudiants, nous n'avons pas pour autant oublié nos autres lecteurs, titulaires, adjoints et préparateurs. Ce serait même tout le contraire. Car nous en sommes convaincus : vous donner à découvrir ce que sont les craintes et les espoirs de la génération montante, c'est vous permettre de mieux l'accueillir et mieux répondre à ses attentes. Parce que les diplômés d'aujourd'hui seront les titulaires et les adjoints de demain.