RoActemra dans la PR
Le tocilizumab, qui a obtenu le prix Galien dans la catégorie « médicaments réservés en thérapeutique hospitalière », se lie spécifiquement au récepteur humain de l’IL6. Parce qu’il s’agit d’un anti-récepteur de l’IL6, et non d’un anti-IL6, le tocilizumab a l’intérêt d’éviter les phénomènes d’échappement, tout en préservant la production d’IL6 dont l’organisme a besoin.
Ce médicament a fait l’objet d’un programme de développement dans cinq études internationales : AMBITION, OPTION, LITHE, TOWARD et RADIATE. Ces essais ont établi l’efficacité du tocilizumab et les études d’extension ont confirmé le maintien de cet effet thérapeutique à terme.
Clottafact, fibrinogène humain
Clottafact (Laboratoires LFB), fibrinogène humain, a reçu le prix Galien dans la catégorie « médicaments destinés aux maladies rares ». Il est indiqué :
– dans l’hypofibrinogénémie, la dysfibrinogénémie ou l’afibrinogénémie constitutionnelle, chez les patients présentant une hémorragie spontanée ou post-traumatique ;
– et dans l’hypofibrinogénémie acquise : soit au cours d’hémorragies aiguës sévères associées à une diminution secondaire du taux de fibrinogène circulant (par exemple hémorragie de la délivrance, après échec du traitement utérotonique, ou hémorragies associées à une coagulopathie de dilution) ; soit au cours d’un syndrome hémorragique lié à une diminution de la synthèse hépatique du fibrinogène (insuffisance hépatique).
Ixiaro, vaccin contre l’encéphalite japonaise
Le jury du Prix Galien a récompensé un produit n’entrant pas dans les catégories classiques. Il s’agit d’Ixiaro, disponible dans les centres de vaccination internationale, qui a une AMM dans la prévention de l’encéphalite japonaise.
Cette arbovirose est due à un flavivirus propagé par les oiseaux sauvages et transmis à l’homme essentiellement par un moustique du genre Culex. C’est une maladie gravissime qui sévit principalement dans les zones rurales en Chine, en Corée, au Japon, dans les zones subtropicales de l’Asie et certaines régions d’Océanie. La maladie est le plus souvent asymptomatique. La mortalité est très élevée, de 5 à 40, voire 60 % dans les formes graves. Les séquelles neurologiques et/ou psychiatriques sont extrêmement fréquentes, puisqu’elles atteignent 30 à 50 % des sujets « guéris ».