Savez-vous ce qu'ont en commun William Shakespeare, Léon Zitrone et Dick Rivers ? Tous trois sont morts le jour même de leur anniversaire. Triste coïncidence me direz-vous. Pourtant, le hasard ne serait pas seul en cause. Plusieurs études récentes, dont celle de Pablo Pena qui, en 2014, avait analysé les dates de décès de 25 millions de personnes sur 13 ans, ont conclu que le risque de mourir le jour de souffler ses bougies était supérieur de 6,7 % à 13,8 % à celui de mourir n'importe quel autre jour de l'année. Ni coup du destin ni horloge maléfique, deux hypothèses principales tiennent la corde pour expliquer cette hausse notable de la mortalité. L'hypothèse « partir en joie » : les journées d'anniversaire sont souvent l'occasion d'excès en tous genres (alcool, nourriture, danse…), pas toujours bien supportés par nos organismes. Et l'hypothèse « tenir jusqu'à… » : certaines personnes, sentant que leur fin approche, tentent inconsciemment de tenir la barre jusqu'au jour de leur anniversaire. S'il fallait choisir, personnellement, je préférerais largement la « sortie » du premier type… le plus tard possible, s'entend !
Épidémiologie
Mortel anniversaire !
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Publié le 01/08/2019
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D. D.
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Source : lequotidiendupharmacien.fr