EN PRÉSENTANT ses vœux pour la nouvelle année, Thierry Barthelmé, président de l’UTIP, a salué les nouvelles opportunités offertes par la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires), tout en appelant à la nécessité de « cadrer les choses rapidement », par la publication de décrets. Le président de l’UTIP souhaite ainsi que le conseil pharmaceutique s’inscrive dans l’acte de premier recours, tel que la loi l’envisage. Dans le cadre des négociations conventionnelles qui vont s’ouvrir avec l’Assurance-maladie, Thierry Barthelmé milite pour la participation des officines à des enquêtes épidémiologiques, permettant de mesurer la valeur du service rendu. « Combien d’accidents et combien d’actes médicaux ont été évités grâce à notre intervention ? », interroge t-il. En outre, souligne-t-il, les pharmaciens sont aux avant-postes pour « rassurer les patients sur la pertinence des actes médicaux et sur la nécessité de les poursuivre », dans un contexte de suspicion sur les médicaments. « Nos confrères doivent entrer dans la pratique du progrès permanent pour défendre leur monopole et lui rendre toute sa valeur économique », estime Thierry Barthelmé. Pour se faire, l’UTIP propose 7 thématiques (sur les 12 accréditées) dans son programme de formation continue conventionnelle. Par ailleurs, il est rappelé que l’enseignement à distance présente un intérêt pour approfondir certaines notions et qu’il est pris en charge par le FIF-PL, pour les titulaires.
Événement phare de l’année 2011, la 5e Journée nationale de l’UTIP se tiendra le jeudi 23 juin à la Maison de la Chimie, à Paris. Le thème en est l’insuffisance rénale chronique, qui concerne 1,7 à 2,5 millions de personnes en France. Cette journée d’échanges et de formation fera intervenir des néphrologues, des généralistes et des pharmaciens d’officine, pour évoquer principalement la dialyse et la greffe rénale.