PARTENAIRE depuis 5 ans du « Grand Prix Paris Match » qui récompense les meilleurs photoreportages étudiants, Puressentiel a remis la mention Nature et Environnement à Florent Baarsch, de l’école marseillaise Euromed, pour son message en faveur des premiers réfugiés climatiques. Car à Tuvalu, pays insulaire au cœur de l’Océan Pacifique, les marées montent toujours plus haut. Certaines parties de l’île capitale, Funafuti, sont à présent inondées chaque mois et de manière encore plus prononcée au cours des grandes marées. En conséquence, la qualité du sol se dégrade d’autant plus vite et contribue à accroître la dépendance des Tuvaluans aux denrées alimentaires importées. « Tuvalu est portée comme le symbole des changements climatiques, mais d’autres endroits sont tout aussi concernés, comme le delta du Mékong ou le Bangladesh, ils font partie de ces 150 millions de personnes qui risquent d’être déplacées, alors même qu’elles ont une empreinte carbone très faible », explique le lauréat, Florent Baarsch.
Sur 6 000 dossiers reçus, 40 candidats ont été désignés comme finalistes pour leurs excellents travaux photographiques, leur capacité à rester attachés à l’actualité, tout en racontant une histoire. Le « Journal du Dimanche » a attribué son coup de cœur à Benjamin Petit pour son photoreportage sur Wesley Thompson, ramasseur de canettes à Brooklyn ; et ses encouragements à Capucine Granier-Deferre, pour son travail sur le bidonville de Bondy. Le prix du public a été remis par Amandine Bégot, présentatrice du 6 heures - 9 heures sur I›télé, à Julien Gentilhomme, auteur du photoreportage « Un monde oublié ». Enfin le Grand Prix a été remis par le parrain de cette édition, Frédéric Lopez, notamment animateur et producteur de « Rendez-vous en terre inconnue », sur France 2. Il a ainsi pu récompenser Camille Lambrecq pour son travail sur « Les oubliés du conflit libyen », étudiant à l’ESC de La Rochelle et micro-entrepreneur.