Le secteur de la répartition pharmaceutique, qui traverse une crise économique sans précédent, reste plébiscité par les officinaux.
Lors de la dernière « Journée de l’économie de l’officine » organisée par « le Quotidien », Olivier Bronchain, président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) a tiré une nouvelle fois le signal d’alarme sur la situation économique de la répartition. « C’est la première fois de son histoire que l’ensemble de la profession est dans le rouge », s’inquiète-t-il, demandant au gouvernement de prendre des mesures fortes pour inverser la tendance. En attendant, les grossistes peuvent compter sur le soutien des officinaux.
Interrogés* à la demande du « Quotidien » par la société Call Medi Call (membre de GMG) sur leur niveau de satisfaction quant aux services délivrés par leur grossiste-répartiteur, les pharmaciens leur adressent un quasi-plébiscite. À la question, « la répartition pharmaceutique répond-elle bien à vos besoins globalement ? », ils sont ainsi près de 9 sur 10 (87,7 %) à répondre « oui ». Pour obtenir une évaluation plus fine encore, les enquêteurs ont posé quatre autres questions.
En termes de fréquence de livraison (93,0 %), comme en termes de services apportés (88,7 %), ou lorsqu'il s'agit d'évaluer la qualité de la relation commerciale (87,7 %), l'appréciation des pharmaciens est massivement positive.
Seul bémol, de taille, près de 3 pharmaciens sur 4 (74,1 %) estiment que la répartition ne répond pas bien à leurs besoins quant à la gestion des ruptures d'approvisionnement.
*Enquête réalisée entre le 24 juillet et le 31 août 2018, auprès de 1 066 pharmaciens.