Je regrette d’autant plus la suspension (provisoire) du vaccin anti-Covid AstraZeneca que l’idée d’un choix somptueux entre plusieurs vaccins commençait à me plaire. Ce n’est plus une campagne vaccinale, c’est un magasin de chaussures. À vous de dire si vous préférez le Pfizer au Moderna ou le Janssen au Spoutnik V. Je m’en tiens au plan théorique car, dans la sombre réalité, non seulement vous n’êtes pas autorisé à faire un caprice, mais pour décrocher un rendez-vous, c’est la croix et la bannière. J’ai demandé de l’aide à la mairie et j’ai indiqué ma préférence pour Pfizer. « On parle de santé publique, pas de consommation », m’a dit sévèrement la préposée sur le ton très républicain de l’institutrice. Elle m’a informé qu’elle me rappellerait mais j’attends toujours un rendez-vous. Autrement dit, non seulement je n’ai pas le droit de choisir mon vaccin, mais je n’ai même pas la garantie d’être vacciné. Bien entendu, la patience a du bon : car, plus le temps passe, plus il y a de vaccins. Je rêve d’une monodose sans douleur au moment de l’injection et sans effet indésirable. Il est vrai que, si ça dure trop longtemps, je risque d’être contaminé.
Humeur
Un choix cornélien
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Publié le 19/03/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien