En France, la moitié de la population souffre de maux de tête au moins une fois dans l'année. Les céphalées comptent ainsi parmi les affections du système nerveux les plus répandues et se caractérisent par des maux de tête récurrents. Elles peuvent prendre la forme de migraines (céphalées primitives) qui se manifestent par crise d'intensité modérée à sévère pouvant sévir tout au long de la vie. La douleur ressentie est unilatérale et pulsatile, aggravée par les activités physiques habituelles et peut durer de quelques heures jusqu'à deux ou trois jours.
La migraine apparaît le plus souvent à la puberté et touche plus fréquemment les personnes entre 35 et 45 ans, les femmes étant deux fois plus concernées que les hommes. Sept millions de Français en seraient atteints. Les céphalées de tension sont cependant les céphalées primitives les plus courantes. Elles apparaissent le plus souvent à l'adolescence et affectent trois femmes pour deux hommes. Décrite comme une pression enserrant la tête et parfois irradiant jusqu'au cou, la douleur peut se manifester épisodiquement et dure alors de quelques heures à plusieurs jours. Sous une forme chronique, la crise peut se produire plus de quinze jours par mois. On estime que 1 à 3 % des adultes sont atteints de céphalées de tension chroniques.
Antalgiques de niveau 1
L'état d'incapacité dans lequel ces épisodes peuvent plonger les personnes sujettes aux céphalées appelle un arsenal de traitements conséquent. Parmi l'offre OTC, on trouvera bien sûr les antalgiques de niveau 1 : paracétamol (Doliprane chez Sanofi, Dafalgan et Efferalgan chez UPSA…), aspirine (notamment Alka-Seltzer, Aspro, Asproflash chez Bayer, Aspégic chez Sanofi…) - celle-ci pouvant être associée à un antinauséeux - et AINS. Certaines spécialités du segment OTC des traitements de la douleur présentent des associations entre paracétamol et codéine comme Prontalgine (Boehringer Ingelheim). Cependant, si la crise de migraine est intense et qu'elle n'est pas soulagée par un antalgique usuel, un médicament de la famille des triptans (sur prescription), puissants vasoconstricteurs, ou un dérivé de l'ergot de seigle (sur prescription), pourront être utilisés.
La phytothérapie et l'homéopathie possèdent également leurs propres réponses face aux maux de tête. La première mise sur l'action apaisante de la Grande camomille, lui permettant de revendiquer, en prise préventive, un effet positif sur la fréquence et l'intensité des crises de migraine. La seconde abrite des souches comme Belladonna 5Ch (migraine avec battements), Sepia 5CH (migraine avant ou pendant les règles), Iris versicolor 5CH (migraine ophtalmique avec vomissements/nausées)…
Les AINS en première intention
Les AINS tels que l'ibuprofène font, bien sûr, partie des traitements habituels des céphalées. Dosée à 400 mg, la molécule a une indication spécifique pour la migraine. Dans cette classe de médicaments, on pourra notamment citer Spedifen 400 mg (Zambon), Nurofen 400 mg (Reckitt Benckiser), Ibupradoll 400 mg (Sanofi) ou Advil 400 mg et AdvilCaps 400 mg (Pfizer).
L'an dernier, le Laboratoire Pfizer a mené une étude destinée à comprendre les attitudes d'usage des utilisateurs d'antalgie. Ainsi, 21 % des interviewés ont eu recours aux médicaments à base d'ibuprofène pour traiter une crise de migraine ou des maux de tête sévères. D'une façon générale, ces deux types d'affections ont touché 20 % des Français de plus de 18 ans au cours des douze derniers mois, avec une prévalence marquée chez les femmes ainsi que dans la tranche d'âge des 18-34 ans. Comparées aux autres types de douleurs auxquelles le corps peut être confronté au quotidien, les crises de céphalées engendrent une sensation douloureuse jugée intense. Pour les traiter, les interviewés privilégient les médicaments par voie orale qu'ils obtiennent par automédication à hauteur de 69 %. Les maux de tête mineurs à moyens, pour leur part, ont affecté 34 % des Français au cours des douze derniers mois. Quant aux causes qui président à l'apparition des migraines et des céphalées en tout genre, les interviewés désignent la fatigue en premier lieu (61 %), suivie du manque de sommeil (41 %) et du stress (39 %), la pratique de l'ordinateur concentrant 30 % des réponses. « Les traitements OTC des maux de tête représentent une indication importante du domaine de l'antalgie, explique-t-on au sein du Laboratoire Pfizer. Ils relèvent de la sphère antidouleur qui abrite des produits au large faisceau d'indications permettant de couvrir les besoins engendrés par les céphalées. »
Le marché OTC des antalgiques généraux, très dynamique en 2016 puisqu'il affiche des croissances de 30 % en valeur et 46 % en volume, n'a pas vu le lancement de nouveautés en matière de traitements des maux de tête. Il pourra cependant compter sur le segment des AINS dont l'utilisation est recommandée en première intention dans le traitement des douleurs associées à la migraine par la Société française d'études des migraines et céphalées (SFEMC). La société savante insiste tout de même sur le risque que représente une surconsommation d'antalgiques dans ce cadre. « Tout antalgique, s'il est pris de façon régulière et prolongée, peut induire une céphalée par abus médicamenteux chez un patient migraineux, indique le Dr Anne Donnet, past-présidente de la SFEMC. L'objectif de la recherche est de développer des traitements spécifiques et plus efficaces pour prendre en charge ce type de pathologie. De nouvelles familles de médicaments sont en cours d'élaboration.
La migraine apparaît le plus souvent à la puberté et touche plus fréquemment les personnes entre 35 et 45 ans, les femmes étant deux fois plus concernées que les hommes. Sept millions de Français en seraient atteints. Les céphalées de tension sont cependant les céphalées primitives les plus courantes. Elles apparaissent le plus souvent à l'adolescence et affectent trois femmes pour deux hommes. Décrite comme une pression enserrant la tête et parfois irradiant jusqu'au cou, la douleur peut se manifester épisodiquement et dure alors de quelques heures à plusieurs jours. Sous une forme chronique, la crise peut se produire plus de quinze jours par mois. On estime que 1 à 3 % des adultes sont atteints de céphalées de tension chroniques.
Antalgiques de niveau 1
L'état d'incapacité dans lequel ces épisodes peuvent plonger les personnes sujettes aux céphalées appelle un arsenal de traitements conséquent. Parmi l'offre OTC, on trouvera bien sûr les antalgiques de niveau 1 : paracétamol (Doliprane chez Sanofi, Dafalgan et Efferalgan chez UPSA…), aspirine (notamment Alka-Seltzer, Aspro, Asproflash chez Bayer, Aspégic chez Sanofi…) - celle-ci pouvant être associée à un antinauséeux - et AINS. Certaines spécialités du segment OTC des traitements de la douleur présentent des associations entre paracétamol et codéine comme Prontalgine (Boehringer Ingelheim). Cependant, si la crise de migraine est intense et qu'elle n'est pas soulagée par un antalgique usuel, un médicament de la famille des triptans (sur prescription), puissants vasoconstricteurs, ou un dérivé de l'ergot de seigle (sur prescription), pourront être utilisés.
La phytothérapie et l'homéopathie possèdent également leurs propres réponses face aux maux de tête. La première mise sur l'action apaisante de la Grande camomille, lui permettant de revendiquer, en prise préventive, un effet positif sur la fréquence et l'intensité des crises de migraine. La seconde abrite des souches comme Belladonna 5Ch (migraine avec battements), Sepia 5CH (migraine avant ou pendant les règles), Iris versicolor 5CH (migraine ophtalmique avec vomissements/nausées)…
Les AINS en première intention
Les AINS tels que l'ibuprofène font, bien sûr, partie des traitements habituels des céphalées. Dosée à 400 mg, la molécule a une indication spécifique pour la migraine. Dans cette classe de médicaments, on pourra notamment citer Spedifen 400 mg (Zambon), Nurofen 400 mg (Reckitt Benckiser), Ibupradoll 400 mg (Sanofi) ou Advil 400 mg et AdvilCaps 400 mg (Pfizer).
L'an dernier, le Laboratoire Pfizer a mené une étude destinée à comprendre les attitudes d'usage des utilisateurs d'antalgie. Ainsi, 21 % des interviewés ont eu recours aux médicaments à base d'ibuprofène pour traiter une crise de migraine ou des maux de tête sévères. D'une façon générale, ces deux types d'affections ont touché 20 % des Français de plus de 18 ans au cours des douze derniers mois, avec une prévalence marquée chez les femmes ainsi que dans la tranche d'âge des 18-34 ans. Comparées aux autres types de douleurs auxquelles le corps peut être confronté au quotidien, les crises de céphalées engendrent une sensation douloureuse jugée intense. Pour les traiter, les interviewés privilégient les médicaments par voie orale qu'ils obtiennent par automédication à hauteur de 69 %. Les maux de tête mineurs à moyens, pour leur part, ont affecté 34 % des Français au cours des douze derniers mois. Quant aux causes qui président à l'apparition des migraines et des céphalées en tout genre, les interviewés désignent la fatigue en premier lieu (61 %), suivie du manque de sommeil (41 %) et du stress (39 %), la pratique de l'ordinateur concentrant 30 % des réponses. « Les traitements OTC des maux de tête représentent une indication importante du domaine de l'antalgie, explique-t-on au sein du Laboratoire Pfizer. Ils relèvent de la sphère antidouleur qui abrite des produits au large faisceau d'indications permettant de couvrir les besoins engendrés par les céphalées. »
Le marché OTC des antalgiques généraux, très dynamique en 2016 puisqu'il affiche des croissances de 30 % en valeur et 46 % en volume, n'a pas vu le lancement de nouveautés en matière de traitements des maux de tête. Il pourra cependant compter sur le segment des AINS dont l'utilisation est recommandée en première intention dans le traitement des douleurs associées à la migraine par la Société française d'études des migraines et céphalées (SFEMC). La société savante insiste tout de même sur le risque que représente une surconsommation d'antalgiques dans ce cadre. « Tout antalgique, s'il est pris de façon régulière et prolongée, peut induire une céphalée par abus médicamenteux chez un patient migraineux, indique le Dr Anne Donnet, past-présidente de la SFEMC. L'objectif de la recherche est de développer des traitements spécifiques et plus efficaces pour prendre en charge ce type de pathologie. De nouvelles familles de médicaments sont en cours d'élaboration.
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