Estimant que l’état d’urgence les privait du droit d’expression, particulièrement de celui de se prononcer sur l’élaboration du texte de la loi de santé qui devait être examiné pour la deuxième fois à l’Assemblée nationale, les professionnels de santé libéraux demandent un moratoire au gouvernement.
Dans une lettre adressée au président de la République, la cinquantaine de syndicats unis sous la bannière « Le mouvement pour la santé de tous » réclame que le vote de la loi de modernisation de la santé soit reporté après la Conférence nationale de santé, qui doit se tenir le 11 février prochain.
Les professionnels de santé, qui ne remettent nullement en cause le bien fondé de l’instauration de l’état d’urgence, n’en soulignent pas moins que, en tant qu’opposants au projet de loi de santé, ils se trouvent privés du droit de manifester. « Dès lors, reprendre le calendrier parlementaire faisant fi de ces profonds changements et commencer à examiner le projet de loi de santé durant la période de deuil national en vue de son adoption, est perçu comme un déni de démocratie », déclarent-ils, ajoutant qu’aucune urgence sanitaire n’impose à voter ce texte.
Le ministère de la Santé a indiqué hier que l’examen en nouvelle lecture du projet de loi santé, repoussé pour la troisième fois, devrait débuter en début de semaine prochaine, vraisemblablement à partir du mardi 24 novembre, en soirée.
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