Le Quotidien du pharmacien.- « Les Pharmaciens associés » sont devenus Santalis. Pourquoi un tel changement ?
Gaëlle Madoux.- Cette nouvelle dénomination est destinée à renforcer notre image et à fédérer les pharmaciens du groupement et les patients autour d'une grande marque de santé. À travers Santalis, nous souhaitons conserver et renforcer notre positionnement initial vis-à-vis des pharmaciens et devenir une référence pour les patients. Cette communication va également soutenir le déploiement de l'enseigne, adoptée à ce jour par dix titulaires et qui atteindra une quinzaine d'officines d'ici à la fin de l'année. L’enseigne Santalis met l’expérience client au cœur de son concept avec la mise en place d’animations et d’ateliers dans les shop-in-shop dédiés à la naturalité et à la prévention, tout en intégrant une démarche omnicanale en lien avec les attentes des patients.
Parallèlement, nous accélérons le développement de notre marque propre, créée il y a un an. Aux deux gammes entièrement bio, la dermocosmétique et le bébé, vont se joindre en 2023 des produits sur des nouveaux marchés.
Après un détour par l'industrie, où vous avez exercé quatre ans chez Sandoz en tant que directrice des opérations Hôpital/Biotech, vous êtes revenue au sein du groupe Astera il y a trois mois. Pourquoi cette appétence pour un groupement coopératif ?
En tant que pharmacienne, je me réjouis de revenir à l'officine, et ce de manière opérationnelle. Je partage avec le réseau Santalis les valeurs du commerce associé telles que l'indépendance du pharmacien, la mutualisation des moyens, le partage des savoir-faire, ainsi que l'engagement aux côtés des patients. Cela se concrétise autant dans l'expérience client que dans le développement des nouvelles missions. En effet, au-delà des conditions d’achat pour lesquelles nous sommes très présents (partenariats laboratoires, accords tripartites, plateforme d’achats, offre de MAD), les pharmaciens souhaitent être accompagnés dans la mutation de leur métier. Je m'inscris totalement dans cette dynamique que je souhaite poursuivre.
J'ai également l'intention de faire évoluer le réseau vers davantage de proximité. Nous allons par conséquent réinitier les réunions de partage d’expérience en région. Dans ce cadre, nous travaillerons conjointement avec nos adhérents sur la construction de solutions au plus près de leurs besoins.
A la Une
Mounjaro arrive en pharmacie
Panorama de l’assurance-maladie
10 informations à retenir sur les remboursements de médicaments
Déchets d'activités de soins à risques infectieux
Deux patients sur trois stockent et rapportent les DASRI comme il faut
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose