Le 5 décembre, le directeur général de GERS Data et délégué général du GIE GERS, Patrick Oscar, a dévoilé l’impact des baisses de prix intervenues tout au long de 2023. Comme chaque année, la LFSS 2023 a en effet fixé un objectif de baisses de prix que le Comité économique des produits de santé (CEPS) a la charge d’appliquer au fil des mois.
En économies pour la Sécurité sociale, ce sont ainsi 551 millions d’euros de baisses de prix qui auront été mises en œuvre en ville et 326 millions d’euros à l’hôpital à fin novembre 2023. Soit un total de 877 millions d’euros bruts ou 772 millions d’euros nets. « L’objectif fixé par la LFSS 2023 était de 825 millions d’euros en prix nets, nous obtenons donc un rendement de 94 % », remarque Patrick Oscar. Sous réserve que d'autres baisses de prix n'interviennent pas d'ici au 31 décembre.
Entre hausses et baisses de prix
L'année 2023 a aussi enregistré quelques hausses de prix pour des médicaments disponibles uniquement à l’officine. Ceux qui présentent le plus fort impact pour la Sécurité sociale sont d'une part des médicaments de la classe des antiacides pour 2,321 millions d’euros d'impact. Et d'autre part des antibiotiques, dont des spécialités à base d’amoxicilline revalorisées en échange de garanties d’approvisionnement, pour 2,263 millions d’euros d'impact. Le coût de ces revalorisations reste faible pour la Sécurité sociale, à hauteur de 8 millions d'euros.
Pour 2024, les baisses de prix visées par le PLFSS s’élèvent à un milliard d’euros : 850 millions d’euros sur le médicament et 150 millions d’euros sur le dispositif médical. En sus, le gouvernement vise 300 millions d’euros d’économies par des réductions de volumes. Mais pour la première fois, il prévoit une enveloppe de 50 millions d’euros dédiée à des hausses de prix.
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