Pour les moins de 25 ans

Des préservatifs féminins gratuits en pharmacie

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Publié le 09/03/2023
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Parmi la centaine de mesures prévues dans le « plan Égalité 2027 entre les femmes et les hommes », plusieurs visent la santé des femmes, notamment la mise à disposition de préservatifs féminins gratuits en pharmacie pour les moins de 25 ans.

Le gouvernement souhaite renforcer l’accès des femmes aux différents modes de contraception et de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST). C’est dans ce cadre que la ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome, a annoncé la mise à disposition prochaine de préservatifs féminins gratuits en pharmacie pour les moins de 25 ans, sans en préciser les modalités précises.

Pourquoi ? Parce que « le préservatif féminin est un moyen de contraception et de lutte contre les IST encore méconnu et sous-utilisé » alors même qu’il offre « une fiabilité supérieure à celle du préservatif masculin ». Parce qu’il « permet aux femmes une liberté et un contrôle total en matière de prévention des IST ». Et parce qu’il « constitue un puissant outil de lutte contre les nouvelles formes de violences sexuelles » telles que le « stealthing » ou retrait non consenti du préservatif masculin pendant l’acte sexuel. Or il coûte jusqu’à 15 fois plus cher que le préservatif masculin, « ce qui renforce les inégalités d’accès à la santé ».

Cette mesure, qui s’inscrit « dans la continuité de l'annonce faite par le président de la République, le 8 décembre 2022 sur les préservatifs masculins », est incluse dans le 2e axe du plan Égalité 2027 consacré à la santé des femmes. C’est aussi le cas de la mesure annoncée lundi par la Première ministre, Élisabeth Borne, de la mise à disposition en pharmacie de protections périodiques réutilisables remboursées pour les jeunes jusqu’à 25 ans à partir de 2024. C’est également dans cet axe du plan Égalité 2027 que le gouvernement a souhaité améliorer l’accompagnement des femmes après une fausse couche. Il prévoit ainsi de supprimer le délai de carence en cas d’arrêt maladie, de renforcer l’accompagnement psychologique des femmes et de leur partenaire et de créer des parcours dédiés associant les professionnels hospitaliers et libéraux dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire.


Source : lequotidiendupharmacien.fr