Seulement 3 % des inscrits à des sessions de formation pour 2017 sont des pharmaciens.
Il y a 6 mois, un nouvel organisme de gestion du DPC a vu le jour : l’Agence nationale du DPC, venant remplacer l’OGDPC. Malgré ce changement, « il n’y a pas eu de rupture dans l’offre du DPC », se félicite Michèle Lenoir-Salfati, directrice générale de l’Agence nationale du DPC. Les sessions de 2017 ont commencé et 14 % des professionnels de santé (soit 23 722) se sont déjà inscrits à une formation DPC. Toutefois, les pharmaciens ne se sont pas inscrit en masse en de début d'année : seulement 3 % des inscrits à des sessions pour 2017 sont des pharmaciens. Les plus nombreux à s’être inscrits pour des sessions 2017 sont les médecins (36 %), les infirmiers (28 %) et les masseurs kinésithérapeutes (14 %). Toutefois, le taux d'inscription des pharmaciens est à peu près identique à ceux des années précédentes, car ils s'inscrivent généralement beaucoup plus en fin d'année. Enfin, les professions qui se sont inscrites en masse aux formations DPC sont celles qui ont connu des clôtures d'enveloppe, ce qui n'a pas été le cas pour les pharmaciens.
Par ailleurs, quelques nouveautés sont à venir. Au mois d’avril, un nouveau document de traçabilité électronique sera disponible sur le site mondpc.fr. Ce service permettra à tout professionnel de santé d’attester de son engament dans une démarche DPC et de transmettre en un clic à son autorité de contrôle (Ordre, ARS, employeur) les éléments nécessaires à la validation de son parcours.
Avec la création de la nouvelle Agence nationale du DPC, le contrôle des organismes de formation a été renforcé. Il inclut un contrôle a priori des structures souhaitant concourir à l’offre DPC sur de nouveaux critères, un contrôle des actions de DPC via un système d’échantillonnage et un contrôle a posteriori des actions de DPC qui s’effectue sur pièces et, au dernier trimestre 2017 qui inclura des visites de contrôle inopinées sur site. Enfin, le modèle économique du DPC a été repensé : financement horaire et non par journée, détermination d’un plafond du nombre d’heures prises en charge par professionnel de santé, etc. Ce nouveau modèle économique a permis de réaliser des économies qui permettront, au final, de prendre en charge plus de 10 000 professionnels supplémentaires par rapport à 2016.
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