En 2018, UPSA avait mené une première étude sur la typologie des patients qui utilisent des analgésiques en automédication en France. Des travaux menés sur 200 pharmacies et 1 215 patients qui avaient permis d'établir plusieurs constats.
Selon les résultats de cette étude, nommée Optymed, l’implication des pharmaciens en termes de conseil dans ce domaine est quasiment systématique (90 % des cas). En revanche, certains points ne sont pas systématiquement abordés, c'est notamment le cas pour les contre-indications (65 %), les interactions médicamenteuses (63 %) et la tolérance (59 %). L'étude Opymed avait surtout permis de révéler que « seulement un tiers des préparateurs en pharmacie et deux tiers des pharmaciens avaient reçu une formation sur la douleur ».
Une nouvelle étude
Suite à ce premier état des lieux des pratiques de l’automédication de la douleur en officine, UPSA a décidé de mener une nouvelle étude épidémiologique nationale multicentrique, Optymed 2, sur les bénéfices d’une formation sur la douleur menée auprès de pharmaciens et préparateurs en pharmacie en France métropolitaine. « Cette formation interactive en format e-learning se déclinera en 4 modules portant sur les douleurs fréquemment rencontrées à l’officine, ainsi qu’un module d’évaluation pour mesurer le niveau de connaissances acquises sur ces modules », précise UPSA, qui a déjà entrepris le recrutement des pharmaciens et des préparateurs qui participeront à l'étude.
La formation a été développée en collaboration avec la Société française pour l’étude et le traitement de la douleur (SFETD) et la Société francophone des sciences pharmaceutiques officinales (SFSPO). Les résultats de l'étude Optymed 2 doivent être dévoilés au deuxième semestre 2022.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine