GROUPE de consultants britanniques travaillant depuis l’an 2000 sur la manière dont les patients perçoivent et jugent les services de santé et les traitements médicaux, « Patient View » évalue régulièrement les structures sanitaires du Royaume-Uni, mais aussi du reste du monde, en lançant des enquêtes menées sur place par les associations nationales de patients. De novembre à décembre 2013, il a demandé à 800 associations de patients, aux États-Unis, en Europe (dont en France) et en Australie, d’évaluer les principales structures de santé de leurs pays. Il ressort de cette enquête que 62 % des associations de patients se déclarent très satisfaites ou satisfaites des pharmacies d’officines et de détail, le meilleur score parmi tous les items proposés, qui ne portaient toutefois que sur les « services et produits de santé » et non pas sur les soins, ce qui excluait les médecins de l’enquête. Ceux-ci, précise toutefois Patient View, jouissent de la plus forte popularité parmi tous les professionnels de santé. Les sociétés fabriquant des dispositifs et produits médicaux, suivies par les services de santé privés - en tant que prestataires mais non en tant que soignants - occupent les seconde et troisième places du tableau. Les patients préfèrent nettement les systèmes de Sécurité sociale publics (43 % d’opinions favorables) aux assurances de santé privées, qui ne sont appréciés que par 26 % des patients interrogés.
En ce qui concerne l’industrie pharmaceutique, les patients ont plus confiance dans les sociétés produisant des génériques et des médicaments issus des biotechnologies que dans les grandes entreprises pharmaceutiques traditionnelles : ils ne sont que 36 % à leur accorder une « excellente » ou une bonne réputation, un chiffre en nette baisse par rapport à une enquête identique menée en 2011. Les laboratoires les plus populaires auprès des patients sont des sociétés produisant des antirétroviraux comme ViiV et Gilead. La popularité et la réputation du français Sanofi, de l’Israélien Teva et de l’Italien Menarini ont fortement progressé entre 2011 et 2013, alors qu’un certain nombre de laboratoires ont reculé, en particulier Novartis. Cette popularité est fortement liée à la production de certains médicaments, mais aussi à la couverture médiatique dont fait l’objet le laboratoire, et aux relations nouées entre ce dernier et les patients eux-mêmes.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine