Selon un rapport de la Cour des comptes, les indus notifiés par la CNAM sont en nette augmentation. Ils concernent 2 % du montant des factures de pharmaciens contrôlées.
Surfacturations kilométriques pour les transporteurs sanitaires, majorations d’actes non justifiées pour les infirmiers et les kinés, délivrance de médicaments non prescrits pour une durée excédant la prescription pour les pharmaciens : les prestations indûment versées aux professionnels de santé sont la plaie des comptes de la Sécurité sociale. Et celles-ci sont en nette augmentation selon un rapport de la Cour des comptes. Les rapporteurs ont été amenés à revoir à la hausse leurs estimations de 1 à 1,9 milliard d'euros pour les seuls frais de santé.
Les « anomalies détectées » sont en effet dans 90 % des cas des indus, c’est-à-dire des paiements injustifiés au regard des pièces produites. Ces statistiques proviennent des contrôles a posteriori menés par l'assurance-maladie qui a épluché 500 000 décomptes (contre 435 000 en 2016) d’infirmiers, de pharmaciens, de masseurs-kinésithérapeutes, de transporteurs sanitaires et de taxis, pour un montant d’indus notifiés d’environ 13 millions d’euros (8,5 millions d’euros en 2016).
En ce qui les pharmaciens contrôlés, le montant des indus notifiés représente 2 % du montant des factures contrôlées. C'est nettement moins que le taux de 9 % relevé chez les taxis, de 11 % chez les transporteurs sanitaires et de 12 % chez les infirmiers !
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