Dans un communiqué publié après l’annonce des résultats de son assemblée générale, la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France est revenue sur les raisons qui l’ont amenée à refuser de signer l’avenant à la Convention.
« Une décision difficile » mais « responsable ». C’est en ces termes que la FSPF a tenu à expliquer son choix de rejeter la proposition de l’assurance maladie au terme de l’assemblée générale qui s’est tenue le 13 juillet. Rappelant que les présidents des syndicats départementaux se sont exprimés « à 90 % contre la signature des avenants conventionnels », l’organe représentatif est revenu sur les propositions de l’assurance maladie qu’elle juge « inacceptables ». Il n'hésite pas à qualifier ce texte de « marché de dupes ».
Dans le viseur de Philippe Gaertner et des délégués départementaux, l’enveloppe proposée par l’assurance maladie (215 millions d'euros pour faire évoluer les honoraires et 65 millions d'euros pour les nouvelles missions) qu’ils jugent incompatibles avec les « besoins vitaux de la pharmacie ». Se référant notamment aux pertes de ressources que vont entraîner les baisses de prix sur la période 2017-2021, qu’il évalue à 370 millions d'euros, le syndicat affirme que le secteur avait besoin « d’un soutien bien supérieur ».
Pour l'organe syndical, la signature du texte serait revenue à accepter « une perte de ressource de plus de 345 millions d'euros pour le réseau, alors même que la précédente convention, jugée par certains insuffisante, a apporté 300 millions d'euros ».
Rappelant avoir « souhaité donner toute sa chance à la négociation », la Fédération lance un appel à l’Union syndicale des pharmaciens d'officine (USPO), signataire de la Convention, lui intimant de « ne pas signer la diminution programmée des ressources officinales ».
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