Maviret est le premier antiviral d’action directe contre l'hépatite C à être disponible en ville. Sa prescription est réservée aux spécialistes.
Dans le traitement de l’hépatite C, un premier antiviral d’action directe sera désormais disponible en ville. Il s’agit de Maviret (glecaprevir 100 mg + pibrentasvir 40 mg cp) des Laboratoires Abbvie. Son prix sera de 14 424,12 euros TTC la boîte de 84 comprimés, comme l’indique le « Journal officiel » du 8 mars 2018, et sa prescription restera réservée aux spécialistes.
La dose recommandée de Maviret est de 300 mg/120 mg (trois comprimés de 100 mg/40 mg), pris oralement, une fois par jour avec de la nourriture. Maviret est indiqué pour tous les génotypes du virus de l’hépatite C (génotypes 1 à 6). De plus, pour les patients non cirrhotiques et naïfs de traitement, la durée de prise peut être réduite à 8 semaines (contre 12 semaines auparavant). Chez les autres patients (avec cirrhose, ou chez certains patients en échec de traitement avec d’autres antiviraux d’action directe), la durée du traitement peut être de 12 à 16 semaines.
Rappelons que les antiviraux d’action directe ont révolutionné la prise en charge de l’hépatite C, permettant d’atteindre des taux de guérison dépassant les 95 % en cure de 3 mois, et avec des effets secondaires plus rares qu’avec les traitements disponibles auparavant. Les premiers à avoir été disponibles, mais réservés à l'usage hospitalier, sont le sofosbuvir (Solvadi) et le siméprévir (Olysio). Depuis mai 2016, ces traitements peuvent être prescrits à tous les patients atteints d’hépatite C (voir communiqué du ministère de la Santé), symptomatiques ou non, et leur prix (auparavant 41 000 euros pour le Sovaldi) a été abaissé à moins de 28 700 euros dans le cadre de négociations avec le gouvernement.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine