Hexyon est un nouveau vaccin développé par Sanofi Pasteur MSD dans la primovaccination et le rappel des nourrissons de 6 semaines à 24 mois, contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les maladies invasives à hæmophilus influenzae b (Hib). Il vient compléter l’arsenal vaccinal à disposition, qui comprenait jusqu’alors deux pentavalents (sans la valence hépatite B), quatre tétravalents dont deux à doses atténuées des valences coqueluche et diphtérie, et un seul hexavalent, l’Infanrix Hexa de GSK. Hexyon a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) le 17 avril 2013, mais attendait que le Haut conseil pour la santé publique (HCSP) indique sa place dans le schéma vaccinal. C’est aujourd’hui chose faite, le HCSP ayant jugé son immunogénicité « satisfaisante, tant en primovaccination qu’en rappel dans un schéma vaccinal à 4 doses (3+1), ainsi qu’en coadministration avec les différents vaccins évalués ». À noter néanmoins : une interférence cliniquement significative entre la réponse d’anticorps Hexyon et celle d’un vaccin contre la varicelle. « Ces vaccins ne doivent donc pas être administrés en même temps. » Sa tolérance est aussi considérée comme satisfaisante et « proche (…) du vaccin Infanrix Hexa ». Les experts du HCSP remarquent néanmoins une plus grande fréquence d’effets indésirables (douleur, érythème, fièvre) en cas de coadministration Hexyon et Prevenar (vaccin pneumococcique) versus la coadministration Infanrix Hexa et Prevenar.
Il faudra cependant attendre plusieurs mois pour que ce nouveau vaccin soit disponible sur le marché français. En effet, Sanofi Pasteur MSD attend encore qu’il soit évalué par la commission de transparence de la Haute Autorité de santé (HAS), puis par le Comité économique des produits de santé (CEPS).
Alerte de l’Académie de médecine
Nouveaux animaux de compagnie : un risque de zoonose chez l’enfant à ne pas négliger
A la Une
Distribution d’échantillons ? Ce n’est plus automatique !
À Garges-lès-Gonesse
Un homme poignardé déposé devant une pharmacie
Lutte contre les fraudes
Davantage de contrôles par l’assurance-maladie ?