« L’Assurance-Maladie souhaite préciser qu’elle réfute l’idée d’une erreur dans les projections financières liées à la mise en œuvre du bilan de médication prévu par l’avenant n° 11.
Nous confirmons au contraire les hypothèses prévues d’une montée en charge représentant pour les officines une rémunération de 18,6 millions d'euros en 2018, 31,6 millions d'euros en 2019 et 39,5 millions d'euros en 2020. Ces projections se fondent sur une hypothèse moyenne d’environ 20 nouveaux bilans par an et par officine, ce qui ne semble en rien « irréaliste » pour reprendre les termes de la FSPF. Rappelons que la population des patients potentiellement concernés par ces bilans est de plus de 4 millions de personnes et se renouvelle partiellement chaque année. La progression de la rémunération repose notamment sur le fait qu’un bilan est rémunéré 60 euros l’année où il est réalisé mais donne lieu à un suivi l’année suivante facturé 20 ou 30 euros selon les cas.
Cet avenant entend valoriser le rôle de professionnel de santé du pharmacien et reconnaître sa mission d’accompagnement des patients, au-delà de la seule dispensation des médicaments. Ce nouveau bilan de médication a ainsi été porté dans la négociation par l’Assurance-Maladie, les syndicats et les représentants des étudiants en pharmacie comme un élément particulièrement structurant de l’évolution du métier. Il est étonnant qu’aujourd’hui, la FSPF puisse considérer qu’un objectif de 20 bilans par an et par officine soit hors de portée de la profession. Ce n’est pas la conviction de l’Assurance Maladie. Une clause de revoyure a cependant été introduite dans l’accord conventionnel pour vérifier la montée en charge au terme de la 1re année et envisager, le cas échéant, des ajustements. »
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