Une nouvelle fois, les chiffres de l’État diffèrent de ceux publiés par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Alors que ces derniers faisaient état en juin dernier de 74 492 pharmaciens inscrits à l’Ordre et de 21 772 pharmacies en métropole (22 510 au total), la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) rattachée au ministère de la Santé, décompte 22 795 officines et recense 73 700 pharmaciens (salariés, libéraux ou mixtes) dans l’édition 2015 de son état de lieu des professions de santé. « Il se peut que la DGOS n’ait pas comptabilisé les pharmaciens salariés, dits d’exercice divers, comme les pharmaciens conseil de l’assurance-maladie ou encore les pharmaciens dispensateurs de gaz médicaux », analyse le CNOP, joint par « Le Quotidien du Pharmacien ». Par ailleurs, l’instance ordinale s’explique les officines en surnombre par des divergences probables de sources et de méthodologies.
Les pharmaciens constituent près de 4 % des 1,88 million de professionnels de santé médicaux et non médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et manipulateurs radio et aides-soignants), qui composent l’offre de soins en France. La profession se répartit selon la DGOS, entre 41 800 pharmaciens salariés et 31 900 libéraux ou mixtes. Les pharmaciens composent ainsi le corps le plus important, après les 218 300 médecins (dont 40 % de salariés) mais bien devant les chirurgiens-dentistes (40 800) et les sages-femmes (20 200).
Il se recrute proportionnellement davantage de pharmaciens que de médecins puisque le numerus clausus 2014 prévoyait 3 099 étudiants en pharmacie pour 7 492 étudiants en médecine. De même, en développement professionnel continu (DPC), la profession se distingue par leur assiduité. 23 000 pharmaciens se sont engagés en DPC contre 43 000 médecins.
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