Alors que l'obligation de justifier d'un schéma vaccinal complet contre le Covid-19 se met en place à partir de ce 15 octobre, il resterait 15 000 soignants qui ne seraient pas vaccinés et qui sont susceptibles d'être suspendus, selon le ministre de la Santé.
Déjà obligés depuis le 15 septembre de justifier d’au moins une injection, les salariés des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, ainsi que les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers devront attester à partir d'aujourd'hui d’un schéma complet de vaccination contre le Covid, sous peine de suspension de leur contrat de travail, sans rémunération.
Selon Olivier Véran, ministre de la Santé, ce sont aujourd’hui environ 0,6 % des soignants qui ne sont pas dans les clous. Soit « aux alentours de 15 000 professionnels » qui se retrouvent en incapacité d'exercer, a-t-il indiqué à « France info » le 13 octobre. Toutefois, « sur ces 15 000, un nombre conséquent de soignants, voyant qu’en réalité la loi est appliquée, finit par se faire vacciner et revient », évoque le ministre.
Quant au pourcentage de démission, il est très faible, de l’ordre de 0,1 %, « ce qui représente, sur les 2 millions de personnes concernées par l’obligation vaccinale, entre 1 500 et 2 000 personnes. Dont certaines reviendront », poursuit le ministre.
Pour Olivier Véran, le principal est que « les hôpitaux n’ont pas fermé, les EHPAD n’ont pas fermé, il n’y a pas eu de transfert massif de malades ». Citant l'exemple de l'AP-HP, Olivier Véran indique que dans cette structure hospitalière, « 16 médecins sur 12 500 et environ 100 infirmiers sur les quelque 18 000 » n'ont pas respecté l'obligation vaccinale. Avec ces ratios-là, « on ne déstabilise pas un établissement », a-t-il assuré.
Enfin, le ministre rappelle que l’obligation vaccinale des soignants a été décidée afin d’éviter que des malades fragiles à l’hôpital ou dans les EHPAD se contaminent. Il se félicite ainsi de « ne plus compter plus de clusters multiples dans les hôpitaux ».
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