Les répartiteurs sont inquiets. La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) estime ainsi que 2018 s’annonce une année « extrêmement difficile » pour les entreprises du secteur en raison des baisses de prix massives qui vont les toucher à hauteur de 35 millions d'euros, et qui s'ajouteront aux 239 millions d'euros de baisse de la marge constatée depuis 2008. Dans ce contexte, la CSRP avait appelé les députés à conserver l'amendement adopté par le Sénat visant à exclure les médicaments génériques de la taxe sur le chiffre d'affaires des grossistes. Elle n’a pas été écoutée. En deuxième lecture, l’Assemblée nationale a, en effet, supprimé cette disposition qualifiée pourtant de « mesure d’urgence » pour la répartition « dans un contexte de très grande fragilité économique de la filière ». « Le gouvernement n'a pas saisi l'occasion de ce PLFSS pour adopter une première mesure à même de ralentir l'érosion économique de la répartition, déclare Olivier Bronchain, président de la CSRP. C'est d'autant plus regrettable que la répartition est un des leviers de développement du marché des génériques, développement que le gouvernement appelle de ses vœux. » Estimant que le mode de rémunération des répartiteurs est devenu obsolète, il appelle le gouvernement à lancer rapidement une refonte du système. « Ce modèle n'est plus soutenable et menace l'égalité d'accès aux médicaments », affirme le président de la CSRP.
Pas de mesure d’urgence pour la répartition
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Publié le 14/12/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3397
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